L’Agilité pour accompagner la transformation des Services Publics.

Webinaire - En partenariat avec l'UGAP | 5 avril 2023.

Dans un contexte de digitalisation accrue, et dans un environnement complexe et en perpétuel mouvement fonctionnel, technologique, réglementaire et financier, adopter une stratégie « Agile » est un atout pour atteindre vos objectifs.

  • Comment mener à bien une stratégie Agile efficiente ?
  • Quelles en sont les étapes clés, quels bénéfices en dégager ?

Au cours de cet échange, Eric Tiquet, Sous-Directeur de l’Innovation et de la Transformation nous a fait part de son retour d’expérience. Il a notamment évoqué plus en détail la démarche mise en place au Ministère de l’Intérieur. 

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Madame, Monsieur, bonjour. Bienvenue à ce webinaire de l'UGAP sur le thème de l'agilité pour accompagner la transformation des services publics. Nous sommes ici aujourd'hui dans les magnifiques locaux de Onepoint à Paris. Je suis très bien entourée avec moi des experts et un témoignage client. Nous sommes là pour vous faire comprendre, vous faire apprécier les bénéfices de l'agilité pour l'ensemble des services publics.

Je vais commencer par faire un petit tour de cette table ronde avec les personnes présentes autour de moi. Je me tourne vers la droite, et j'ai Éric Czorski, représentant de l'UGAP aujourd'hui. Bonjour, Éric. Bonjour à toutes et à tous. Éric est chargé d'affaires à l'UGAP, en charge des prestations intellectuelles informatiques.

À ses côtés, un autre Éric, Éric Tiquet du ministère de l'Intérieur. Éric est en charge de l'innovation et de la transformation. Bonjour à toutes, bonjour à tous. Merci au ministère de l'Intérieur d'être avec nous aujourd'hui via ton témoignage.

À mes côtés, juste sur ma droite, se trouve Martha Tongsavarn, qui est chez Capgemini, coach agile et une experte en la matière. Bonjour à toutes et à tous. Je suis ravie d'être avec vous. Merci beaucoup.

Je vais maintenant me retourner sur la gauche. À mes côtés se trouve Olivier Jannot de la société Atos. Olivier est également coach agile. Bonjour à tous et à toutes.

À côté d'Olivier se trouve Martin Rigauvin, qui est coach agile également chez Onepoint. Bonjour à tous.

Et juste à côté de Martin se trouve le représentant de la société Open, qui est Pierre Carvalho, également coach agile. Merci, Alice. Bonjour à tous.

Voilà, comme vous pouvez le constater, je suis extrêmement bien entourée d'experts qui sont là aujourd'hui pour partager à la fois leur retour d'expérience, leur expertise, leurs analyses. Nous allons voir pendant une heure différents angles pour vous aider à mieux comprendre l'agile, l'agilité au service du service public.

Nous allons tout d'abord donner la parole en premier lieu. On va commencer par l'UGAP, et je me tourne vers toi, Éric. Peux-tu nous dire, pour les personnes qui ne sont pas ou les auditeurs qui ne connaissent pas encore tout à fait l'UGAP, qui est l'UGAP et en quoi son rôle est favorable auprès du secteur public et par un public ? Avec plaisir, bien sûr.

Alors, quel est le rôle de l'UGAP ? C'est d'abord de faciliter l'accès à la commande publique. L'objectif de l'UGAP, c'est d'être une centrale d'achat publique généraliste, 100% dédiée par les mémoires, 100% dédiée à la commande publique, avec un accélérateur qui est lié à la dispense de passage par une procédure d'appel d'offres. Dans ce sens, nous avons des marchés qui sont des marchés sur mesure, prêts à l'emploi, dont nous faisons bénéficier tous nos clients ou nos bénéficiaires de la sphère publique. Et ces bénéficiaires sont les grands ministères, les opérateurs d'État, les établissements hospitaliers de la sphère santé sociale, ou encore, bien évidemment, les collectivités territoriales, bref, l'ensemble de la sphère publique, l'ensemble des acteurs de la sphère publique. L'ensemble des acteurs de la sphère publique. Merci. Et passer par l'UGAP procure trois avantages essentiels. Peux-tu nous dire lesquels, s'il te plaît ? Bien sûr.

Alors, d'abord, nous sommes sur des marchés qui sont sécurisés, qui respectent le code des marchés publics. Nous avons passé ces appels d'offres, et donc nous avons rempli les obligations liées à la réglementation des marchés publics. Nous avons massifié nos besoins, du moins les besoins de nos bénéficiaires. Nous avons également mis en place des procédures qui sont automatisées et qui permettent de faire bénéficier à nos clients, bien évidemment, des prix les plus justes. Et puis, par ailleurs, nous sommes sur ces marchés exécutés. Donc, ces marchés, nous les pilotons. Nous avons des suivis réguliers avec nos fournisseurs, nous avons des suivis réguliers avec les fournisseurs en tant que tels, et bien évidemment, nous avons une équipe de Chargés d'Affaires spécialisés dans les prestations intellectuelles, équipe dont je fais partie, typiquement, qui accompagne les bénéficiaires depuis l'expression de besoin, juste qui est au démarrage des prestations, puis dans l'exécution des prestations pour les accompagner, piloter les projets et être sûr du bon déroulement de ces mêmes projets. Donc, cet accompagnement, est-ce qu'il s'applique aussi à l'agilité et plus spécialement au sujet qui nous intéresse aujourd'hui, à savoir l'agilité ? Très concrètement, oui. L'UGAP propose des prestations intellectuelles informatiques depuis plus de 10 ans maintenant.

Nos marchés sont des marchés sur mesure et, typiquement, lorsqu'on parle de marché d'assistance à maîtrise d'ouvrage ou de marché d'assistance à maîtrise d'œuvre, nous nous accompagnons encore une fois assez ces bénéficiaires et leurs projets. Typiquement, nous mettons à disposition de nos bénéficiaires des unités d'œuvre dédiées à l'agilité qui vont permettre d'accélérer la transformation numérique, la transformation digitale de nos bénéficiaires. Merci beaucoup, Éric. Donc, mais je t'en prie. Donc, c'est vraiment intéressant de voir comment l'UGAP, en tant que centrale d'achat publique, peut faciliter l'accès à la commande publique et comment cela s'applique également à l'agilité dans le domaine informatique.

Maintenant, je vais me tourner vers le ministère de l'Intérieur, et Éric, si tu peux nous parler un peu de l'innovation et de la transformation au sein du ministère de l'Intérieur, et comment cela s'inscrit dans l'agilité.

Maintenant que nous savons un petit peu plus qui est l'UGAP, bon en tout cas, que nous avons une idée très précise tout simplement des acteurs et de ce que tu disais, cette équipe, ces équipes dédiées, eh bien, ces équipes dédiées, nous avons aujourd'hui avec nous la chance et l'honneur d'avoir Éric Ticket du ministère de l'Intérieur, Éric en charge de l'innovation notamment, qui va nous faire part, Éric, de ton retour d'expérience sur un accompagnement UGAP au sein du ministère. Alors, première question, pour quel projet as-tu fait appel à l'UGAP ?

Bonjour à tous, encore une fois, merci Alice pour cette question. En fait, on utilise assez couramment l'UGAP, donc je n'en prendrai qu'un seul exemple qui pourrait parler à tous, qui est ce qu'on a un projet qu'on a nommé la bibliothèque numérique. La bibliothèque numérique, c'est quoi en fait ? C'est le compagnon d'un autre outil interministériel qui s'appelle des marchés simplifiés, qui est un outil qui nous permet de faire la dématérialisation vraiment à grande échelle. Au ministère de l'Intérieur, on l'utilise abondamment et on avait une problématique à répondre, qui était une fois que les démarches ont été traitées, on n'a pas la capacité directement dans l'outil pour les archiver. Et donc, on a souhaité construire un compagnon de démarches simplifiées pour justement pouvoir récupérer les dossiers encore un peu actifs, pouvoir les sortir de la plateforme et puis de faire d'autres types de traitement. Donc, c'est au profit de ce projet que nous avons fait appel à l'UGAP, parce que nous avons fait le choix de l'agilité pour ce projet. Et donc, voilà, c'est un exemple permettant d'autres, et donc nous sommes en méthodologie SAFe pour réaliser ce projet. Voilà, donc ça devrait parler aux agilistes. Merci. Et qui dit projet, projet inscrit dans une durée, dans une temporalité, dit obstacles à surmonter. Peux-tu nous faire part de certains de ces obstacles qui ont été surmontés par tes équipes ? Excellente question, c'est un sujet pour un ministère comme le nôtre qui est très attaché aux droits, qui est très, je dirais, très régalien avec une distanciation assez importante. Quelque part, aller dans l'incertitude n'est pas forcément naturel. On aime bien tout prévoir à l'avance, donc on aime bien faire un texte de loi quand on part sur un projet où finalement le produit, on va parler un peu de produits, donc le produit numérique et la solution qu'il va apporter à la fois au métier, elle n'est pas encore définie à ce moment-là. On se retrouve en face d'un dilemme : comment fait-on pour réaliser un objet dont on n'est pas capable de faire la conception à 100% depuis le début ? Donc, l'agilité nous offre un cadre, une méthodologie qui nous permet d'aller par petits pas vers cette cible et surtout le point le plus important, c'est que ça permet de mettre les conditions de la confiance avec les usagers qui vont être ceux qui vont utiliser le produit. Et par des démonstrations régulières, de pouvoir réajuster finalement la cible tout en gardant bien l'objectif final, celui-là, il est généralement bien défini. Mais disons que, petit à petit, l'équipe entière, donc nous on va appeler l'équipe intégrée, va être capable d'apprendre au fur et à mesure de la réalisation et de pouvoir corriger le tir en disant voilà, dans la capacité que nous est disponible, voilà la valeur maximale que l'on est capable de livrer au prochain incrément. Parce que, on a des objectifs temporels où on a des contraintes, etc. Voilà pour les équipes métiers. En quoi est-ce que cette approche agile a-t-elle été innovante ? Alors, surprenante surtout, je dirais. C'est presque le premier mot, parce que dans un ministère régalien comme le nôtre, on aime bien tout écrire, je le disais. Et donc, il a fallu un peu mettre en place les conditions de la confiance, il a fallu un peu lâcher prise de temps en temps, faire confiance à l'équipe et surtout casser cette relation qui est parfois bien institutionnalisée pour en faire une équipe intégrée. Donc, ça déstabilise un tout petit peu les équipes et puis avec le temps, la confiance, et puis beaucoup d'empathie, les équipes produits, en fait, le producteur lui, il est là pour justement faire que ça soit fluide et que ça roule. Alors je ne dis pas qu'il n'y a pas toujours des petites erreurs de croches, c'est un vrai projet comme toujours, mais en tout cas, les conditions de la confiance nous permettent de passer très largement.

Au-delà de ces voilà de ces petites contraintes projets habituelles qu'il faut surmonter sont les contraintes qui sont des contraintes de projet quels qu'ils soient et voilà qui sont surmontés au fur et à mesure. Est-ce que tu peux nous parler a priori des outils que vous avez utilisés justement pour mettre en marche cette démarche au sein du ministère, pour fédérer vos équipes autour de ce projet Agile ?

Alors, le point le plus important, c'est l'humain, je dirais. C'est pour ceux qui souhaitent mettre en œuvre ou qui découvrent la méthode Agile, c'est vraiment de baser sur l'humain et de créer les conditions de la confiance, et donc de faire beaucoup d'empathie. En fait, il ne faut vraiment aller vivre avec vos usagers. Il faut que vous preniez vos décisions basées sur des faits que vous pouvez observer. Et donc, il y a un énorme travail d'empathie. Pour les plus techniciens, on aura peut-être des personnes qui nous vulgarisent ce que je veux dire, mais nous faisons ce qu'on appelle du design thinking, du Lean design thinking, c'est-à-dire qu'on part d'une hypothèse, on vérifie cette hypothèse, on va incrémentalement vérifier qu'elle répond aux besoins, et puis de pouvoir, voilà, petites interférences, et donc de pouvoir, voilà, de vraiment, c'est vraiment basé sur la confiance, sur ces éléments à le mettre en avant aujourd'hui.

Alors tout à fait, parce que au sein de l'État, donc, nous avons la direction interministérielle du numérique que vous connaissez, qui prône ce type d'approche, et en particulier dans les équipes de beta.gouv, le nom peut-être que vous connaissez, c'est la notion de startup d'État qui s'appuie très très largement sur ses principes d'écoute, d'empathie de l'usager. Merci.

Et est-ce que, pour partager, pour compléter ce retour d'expérience que tu as la gentillesse de partager avec nous aujourd'hui, tu peux nous dire ce que cela vous a apporté de passer par l'UGAP d'une part, et puis d'un partenaire de l'UGAP aussi en l'occurrence ? Alors, Éric a très bien dit tout à l'heure, c'est la co-construction, en fait. On ne peut pas faire d'agilité s'il n'y a pas de co-construction. Donc, au moment de la conception, on va se poser des questions importantes comme c'est quoi la finalité de l'objet. On reste dans un cadre de marché public, donc il y a bien quelque chose qui va être opposable et mesurable à la fin. On va faire une recette, on va faire un PV de service seul. Mais si on ne peut pas co-construire avec l'équipe qui va réaliser, parce qu'il va aussi, quelque part, il va y avoir une sensibilité avec l'équipe qui va réaliser. Et donc, si on ne peut pas co-construire, en fait, on pourrait passer à côté de justement de tous ces fondamentaux que je viens de vous expliquer. Donc, en tout cas, merci à l'UGAP de d'avoir mis ce cadre à disposition, parce qu'il nous permet dans la co-construction, puis nous sommes très bien accompagnés pour le choix du prestataire, la façon de travailler, etc. Donc, de la co-construction d'un côté, de la souplesse de l'autre.

Et puisque ce retour d'expérience est un retour positif que tu nous partages, j'espère et j'ai envie de te tendre un peu la perche sur l'avenir. Donc, quels sont de manière discrète, mais un peu officielle, est-ce que tu peux nous dire sur des futurs projets, par exemple, puisque c'est un walking process ?

Alors, tout à fait. Puis je fais un peu plus, si tu es pour ma boutique quand même, c'est le point, enfin, le point que vous devez retenir, c'est que le ministère de l'Intérieur a fait un pari massif aller vers ses approches n'excluant pas le reste, bien sûr, mais en tout cas, d'aller vers un pari massif. Notre ambition, c'est de livrer un produit numérique de qualité en moins de 6 mois. Voilà, donc le premier incrément, on va pas faire forcément tous les projets, mais ça, c'est un point très important, et nous ne pouvons réussir qu'à partir de moments où nous déployons donc ce cadre agile que nous mettons en place pour les développeurs, un cadre d'AFC CUPs, la sécurité est au cœur aujourd'hui de nos préoccupations.

Donc, je vais maintenant me tourner vers Martha, ton que ça va. Donc, je reprends Martin qui est notre expert Capgemini, coach agile, et nous allons, cette fois-ci, avoir une approche agile de manière un tout petit peu différente. Nous allons parler d'une part des collectivités, l'agilité pour les collectivités territoriales, et puis dans un deuxième temps, nous allons avoir une approche qui est un enjeu essentiel pour toute la sphère publique, à savoir la RSE.

Pour commencer, Martin, parce que nous avons parmi nos auditeurs certaines personnes qui ne sont peut-être pas tous des experts de l'agile, peut-on reprendre, j'allais dire, les basiques ? Qu'est-ce que l'agilité de manière assez courte ?

En synthèse, effectivement, l'agilité c'est une compétence concrète des organisations. C'est la capacité à répondre efficacement et rapidement à un contexte changeant. Donc, décider agile, c'est vouloir délivrer de la valeur au plus tôt, tout en intégrant effectivement ces environnements complexes, incertains, contraints au niveau des ressources. Et l'agilité est basée sur des principes extrêmement simples, comme l'a indiqué Éric. C'est avant tout favoriser la confiance et les relations humaines. C'est le premier point. Le second point, c'est effectivement avancer à petit pas. On avance avec un pied devant l'autre, de manière à être en capacité d'échanger avec ses utilisateurs, pour en tirer des enseignements. Et effectivement, le troisième élément, c'est apprendre de ses erreurs. On va apprendre de ses erreurs pour être en capacité d'ajuster sa trajectoire, de remédier à la situation, et de livrer de la valeur à chaque incrément, comme Éric vient de le signifier. À chaque incrément, on a la volonté de livrer de la valeur à chaque cycle court de développement. Donc, voilà, en quelques mots à quoi se résume l'agilité.

Est-ce que tu peux maintenant, on va faire un focus un peu particulier sur les collectivités territoriales, et nous dire quelles sont les quatre bénéfices essentiels ? Parce que nous en avons ciblé 4 pour une collectivité territoriale. Et quand on dit collectivités territoriales, on entend les différents niveaux de collectivités territoriales. Peux-tu nous dire 4 bénéfices de passer en mode agile pour une collectivité ?

Alors, pour les mairies, collectivités territoriales, le premier bénéfice va être que l'agilité est une solution pour gérer l'incertitude. Aujourd'hui, il est extrêmement difficile de planifier les choses très longtemps à l'avance. On a des difficultés à rédiger ces expressions de besoins métiers et de se projeter dans le temps. Dans les faits, au-delà d'un horizon de 6 mois, il est extrêmement difficile de savoir précisément le contenu des projets. C'est la raison pour laquelle on va pouvoir s'appuyer sur des méthodes agiles qui vont nous permettre de nous appuyer sur des développements itératifs, un petit pas où on va effectivement ne faire que ce qui est essentiel, de manière à engager et investir le juste ce qu'il faut de ressources, pour, encore une fois, être en capacité de tirer des enseignements et d'adapter sa trajectoire. Donc, dans les faits, effectivement, aujourd'hui, les environnements dans lesquels évoluent les mairies et collectivités territoriales sont véritablement soumis à des variabilités, des fortes variabilités. Et ces variabilités, elles sont d'ordre fonctionnel, technologiques, politiques, réglementaires, avec un décret d'application qui va tomber, qui va nous obliger de réajuster le tiers. Et puis, on va aussi avoir des phénomènes tout à fait exogènes, comme la crise énergétique qui nous tombe dessus. Donc, il faut s'adapter. Et les méthodes agiles, en fait, proposent, elles sont particulièrement bien adaptées à ces contextes incertains. Elles sont basées sur des pratiques, des principes, et des outils qui sont bien adaptés à la conduite de projet en période incertaine, pour être plus flexible et plus résilient. Donc, c'est le premier bénéfice.

Le second bénéfice, Martha, le second bénéfice, c'est qu'effectivement l'agilité permet de gérer les contraintes budgétaires. Puisque l'agilité nous permet d'engager le juste nécessaire de ressources, encore une fois, on va formuler, comme Éric l'a très bien dit, des hypothèses de bénéfices, de résultats, de valeurs que l'on va aller chercher. On va faire des tests, puisqu'on est en démarche de test and learn. Ces tests vont nous permettre d'acquérir de la connaissance, de collecter de la data. Et en fonction, on va être en capacité de pivoter éventuellement ou de persévérer. Et ce qui va nous permettre d'engager le juste ce qu'il faut de ressources financières, ce qui nous évite ainsi les erreurs liées au changement de cap, et qui nous permet de préserver, de mieux préserver nos finances.

Le troisième bénéfice, Martha, le troisième bénéfice, c'est que cela permet également de gérer la demande de qualité et d'efficacité des services publics du grand public qui à la maison utilisent les solutions des GAFAM, des Google, Amazon, Facebook, Microsoft, et consorts, et qui veulent avoir la même qualité de service. Or, l'agilité va placer l'usager au cœur de ses attentes. On va effectivement co-construire avec l'usager. On va l'observer. On va partir sur le terrain. On parle de gambas pour les agilistes. On sait que cette nécessité d'aller collecter, de voir, d'observer le terrain est importante. Et donc, on place l'usager au cœur de ses attentions. On va apprendre, tirer des enseignements, et surtout collecter de la data, qui va nous permettre de tangibiliser nos analyses. Et c'est en se basant sur ces éléments chiffrés que l'on va savoir si on doit effectivement, encore une fois, continuer et persévérer, ou si on doit pivoter, voir stopper les investissements. Et l'agilité, tout à fait, différent dans la mesure, on peut dire stop ou encore, c'est vraiment en termes d'investissement, cette capacité qui est tout à fait remarquable.

Enfin, le dernier, le quatrième bénéfice, effectivement, c'est que du coup, pour les collectivités et mairies en fait, on a la possibilité, évidemment, de tenir ses objectifs, puisqu'on va avoir cette mesure constamment. On va analyser ses résultats, regarder là où on en est, pour se dire si on avance dans la bonne direction, et être encore une fois en capacité d'ajuster sa trajectoire et de remédier aux situations. Et concrètement, ça donne quoi en fait ?

Alors, de manière synthétique, on va dire, puisqu'on ne peut pas définir tout le process, alors évidemment, dans la pratique, on a effectivement la chance, grâce à l'UGAP, qui peut accompagner les acteurs publics dans la mise en place de leur agilisation, des acteurs publics dans la rationalisation des développements et des développements durables. Je tiens aussi également à dire que l'agilité nous offre une opportunité incroyable qui est de rétablir l'équilibre homme-femme dans la tech.

Puisque vous le savez, les femmes ne représentent que 17% des travailleurs du secteur de la technologie en France. Or, l'agilité offre des rôles tels que producteurs, architecte d'entreprise, coach, évidemment. Ce qui permet donc aux femmes de déployer leurs talents dans l'agilité. Alors, pour faire court, maintenant, on va tout de même avoir cette dimension essentielle qui est la dimension RSE. J'aimerais que tu nous en dises quelque chose parce que c'est vraiment un enjeu pour l'ensemble de la sphère publique et elle est ancrée dans l'ADN de toutes les entreprises qui sont là aujourd'hui et de l'UGAP.

Alors, l'agilité RSE est tout à fait compatible, puisqu'on va effectivement tout faire pour avoir cette sobriété numérique qui est indispensable. Pour cela, on va effectivement essayer de faire des économies au niveau de la conception grâce à des lectures modulaires et légères au niveau du développement grâce à un code qui sera bien écrit et des outils comme SonarQube qui vont nous permettre d'identifier des codes inutilisés ou des codes dupliqués. Donc, on va avoir cette démarche frugale et on va également avoir la possibilité d'économiser dans la partie hébergement, et on va s'appuyer sur les 5 R de l'éco-conception. Donc, le premier R consiste à dire que l'on refuse les fonctionnalités non essentielles, c'est la première règle de l'éco-conception. Le deuxième R consiste à favoriser l'indépendance, la cultiver, et donc refuser les dépendances. Le troisième, qui consiste donc à recycler des briques en open source et les équipements. Le quatrième, qui consiste à recycler, et enfin, la dernière que j'affectionne tout particulièrement, qui consiste à rendre à la terre, et ça veut dire produire des communs numériques.

Donc, comme on l'a vu, cette démarche d'écoconception est éminemment frugale. Elle nous permet d'économiser les ressources, d'éviter tous types de gaspillage. Et il faut savoir que l'agilité, en fait, s'applique non seulement sur des projets informatiques, mais aussi sur des projets non informatiques. Et justement, cela concerne là, et moi et l'amoureux qui sont au cœur de nos offres. L'UGAP propose, par ailleurs, une offre dans son catalogue, et moi, une offre d'accompagnement à la conception de services numériques responsables. Donc, pour conclure, l'agilité permet donc d'être de s’ancrer dans une démarche plus apprenante, plus résiliente, et également plus innovante, puisqu'on aura économisé et bien investi ses ressources. Merci beaucoup, Martha, de cette double approche à la fois, j'allais dire, collectivité territoriale et dimensions RSE.

Et là, maintenant, ben on parle de RSE, on parle d'innovation. Et je vais me tourner tout naturellement vers Olivier, Olivier Jean-Not, qui est notre hôte et notre coach de chez Atos. Et là, Olivier, on va parler d'innovation. Qu'est-ce qu'aujourd'hui le développement agile apporte à ces projets d'innovation?

Merci, Alice. L'innovation aujourd'hui n'est plus une option, comme Martha l'a indiqué. Les changements sont importants, urgents. Le secteur public, l'État, doit non seulement s'adapter à ces changements par rapport aux dérèglements climatiques, aux crises sanitaires, à tous les enjeux qu'on a cités, mais aussi provoquer ces changements. Nous sommes à l'ère du numérique, et ces changements s'accompagnent d'applications numériques. On va utiliser le numérique pour faciliter la vie des usagers. Et c'est là qu'intervient l'agilité, puisque l'agilité, comme tu l'as très bien dit, Martha, c'est une méthode de développement logiciel qui permet l'itération en étant proche des utilisateurs. Donc, on va faire des applications frugales avec des techniques de design thinking, de gestion de produits, pour coller parfaitement aux besoins des usagers.

Peux-tu nous préciser, on va rentrer un peu maintenant dans une phase un peu plus concrète, quelles sont les étapes, comment faire vivre l'innovation et l'agilité?

Alors, effectivement, si tu le souhaites, nous illustrer par un cas concret. On ne citera pas de noms aujourd'hui, mais pour nous mettre en situation de comprendre infiniment comment les choses se passent, puisque c'est un projet qui est en cours actuellement dans ton entreprise.

Tout à fait. Les étapes commencent par une observation, parce que la transformation agile, ce n'est pas une méthode à suivre à la lettre. Chaque organisation est différente, les enjeux sont différents, donc il faut bien prendre en compte la maturité de l'organisation, des gens, des enjeux. Et puis après, il y a une phase d'action. On va faire donc co-construire une roadmap, une feuille de route. Et puis une phase de transition va laisser petit à petit la place, en trouvant les leaders qui vont suivre et les équipes qui vont suivre cette transformation. Je vais faire plutôt un focus sur la partie Action. Qu'est-ce qu'on va mettre en place pour réaliser, pour que ça arrive, cette transformation agile?

Revenons à la définition de l'agilité. On a parlé de cadre de travail, mais c'est aussi une culture. C'est une culture et un ensemble de cadres de travail. Et cette culture agile, c'est avant tout celle qui va stimuler l'innovation. La culture agile, c'est la culture de l'amélioration continue, c'est la culture de la collaboration. C'est la culture où on ne va pas blâmer les gens, on va faire que l'erreur est une expérience, et on va donner des responsabilités, de l'autonomie aux équipes pour que cette innovation se passe. Tu nous disais lors de la préparation de ce webinaire que le droit à l'erreur était essentiel dans une approche agile.

Le droit à l'erreur, c'est essentiel, parce que si on n'ose rien faire parce qu'on risque d'être blâmé ou de passer en fin d'être découragé, on ne peut pas innover. Donc, il y a des techniques qui développent cette culture de droit à l'erreur. Par exemple, dans des équipes, on a mis en place le tableau des erreurs, et on donne des points aux équipes qui inscrivent une erreur, mais à condition qu'ils marquent en face de l'erreur ce qu'ils ont appris. Évidemment, les erreurs sont faites dans des cadres bien structurés et non pas en production, etc., pour ne pas qu'il y ait d'impact. Mais on incite comme ça à faire des erreurs. Et un autre mot aussi que tu nous avais partagé, c'était le mot Meetup. Est-ce que c'est quelque chose que tu peux expliquer là à nos auditeurs?

Oui. Dans la culture agile, il y a cette culture de l'entreprise apprenante et de la motivation du développement, de la motivation intrinsèque, le plaisir au travail, le plaisir d'améliorer ses connaissances et de se rencontrer entre experts. Les Meetup, ce sont des lieux où on se rencontre entre experts. L'un va faire un retour d'expérience, va expérimenter un serious game, une conférence, et pour avoir du feedback de ses pairs. Et ensuite, boire un verre, manger une pizza, et discuter dans un cadre très sympathique. Donc, et ça, c'est à l'extérieur de son organisation, c'est-à-dire qu'on va favoriser la collaboration entre pairs en interne et en externe. Est-ce que justement tu peux nous faire part de cette expérience actuelle que tu vis avec un opérateur, sans le citer, mais un opérateur national?

Alors là, l'enjeu sur cette mission, c'est de développer rapidement une application performante, à la fois en termes de temps de réponse de l'application, mais aussi en termes de parcours utilisateurs. Donc là, on va être axé sur le parcours utilisateur. Donc les techniques de gestion de produits et pour cela, on spécifie pas de la même façon qu'on va transformer un cahier des charges qui est très détaillé, orienté fonction, par des récits utilisateurs. Donc, ça c'est de la technique de gestion de produits. Et surtout, dans la gestion des équipes, on va remplacer les murs Moe-MOA par des ponts, où un représentant métier va faire partie de l'équipe de développement, le producteur. Et entre chaque discipline, ceux qui font du design, du codage, des tests, et bien, sont dans la même équipe. Ce qu'on appelle l'équipe pluridisciplinaire, ce qui est le fondement, la définition d'une équipe agile. On fait tomber les murs et on met des passerelles entre les équipes. On essaie d'éviter cette façon de travailler en silo, et on aide les équipes à travailler mieux, de manière plus efficace ensemble. Voilà, donc là on gagne en efficacité, on réduit les délais entre les équipes, et on favorise l'innovation, parce que toutes ces compétences sont ensemble, soit sur un plateau, soit en virtuel, mais en tout cas, communiquent tous les jours ensemble avec des rituels quotidiens, avec des rituels d'amélioration continue, et c'est ça qui favorise l'innovation. Merci beaucoup.

Merci beaucoup, Olivier. Donc, je me tourne à présent vers Martin. Martin qui est coach à Gilles, je le répète pour ceux qui n'étaient pas là au tout début, et qui travaille chez onepoint, notre hôte d'aujourd'hui, dans ses locaux magnifiques du 16ème arrondissement.

Alors avec toi Martin Nous allons regarder l'agile sous un autre angle. Il y a deux mots clés, 3 en fait. Le premier mot, c'est le mot "frugalité", qui est au cœur de ce que tu vas nous expliquer, et le deuxième, c'est "citoyen-centric". Alors, citizen-centric, on va dire orientation sur le citoyen. Donc en quoi l'agile aujourd'hui permet une approche frugale dans le développement, de la transformation numérique ou des projets IT.

On va peut-être passer au micro, voilà, on reste hyper agile. Voilà, ça fonctionne. On rebondit, je t'en prie. Donc si jamais, alors la frugalité, je te donne la parole, Martin, le créateur de la méthode SCRUM qui est la méthodologie la plus populaire aujourd'hui et avait intitulé son livre "L'art de faire deux fois le travail en deux fois moins de temps". Bon évidemment, on voit bien que c'est une approche marketing, et pourtant, c'est quand même un peu le cas. Les approches agiles et plus largement les approches de product management sont des outils formidables pour pouvoir proposer des services et des outils performants tout en respectant des contraintes budgétaires un peu contraintes. En adoptant l'agilité, les organisations publiques vont bénéficier de plusieurs choses : d'une meilleure priorisation, de livraison rapide et régulière, d'une flexibilité accrue, et surtout d'une amélioration continue des produits, des services, comme l'ont déjà souligné Olivier et Martha.

L'agilité encourage aussi la collaboration, encourage la transparence, et surtout l'exploitation des ressources déjà existantes. Évidemment, tout ça sont des vecteurs de maîtrise, sans pour autant proposer en proposant des niveaux de service au niveau d'adaptation besoin très très élevé. Aujourd'hui, pour l'ensemble de la sphère publique, les contraintes budgétaires sont au cœur, j'allais dire, des difficultés ou des enjeux à relever. Oui, bah faire plus avec moins, c'est un peu le défi. Comment faire plus avec moins, dis-nous tout.

Faire plus avec moins, c'est le défi effectivement des organisations publiques aujourd'hui. De nombreuses organisations publiques, en tout cas, et ces nouvelles approches qu'on va proposer dans le cadre du marché qui ont déjà donc Eric, on a parlé de design thinking. Elle permet d'adopter une approche qu'on va appeler "City-centric". Alors, citoyen-centric, centrée citoyen, c'est plus français, merci, qui place les citoyens, les usagers, et les agents au cœur des démarches de co-construction des produits et des services. Les pratiques agiles et les pratiques de product management se proposent un certain nombre d'outils. Et ça, c'est aussi important le préciser, l'agilité ça date d'une vingtaine d'années, aujourd'hui on a quand même des outils et des pratiques qui sont vraiment très techniques, qui nécessitent un accompagnement des spécifiques, des expertises particulières de consultants. Le design thinking, c'est un bon exemple.

L'approche persona en définit des personnages pour se mettre en empathie avec les utilisateurs. Cette approche personnelle, l'approche personnelle en fait, ça consiste à définir un certain nombre d'utilisateurs types qu'on va décrire au-delà de la simple fiche de poste. On va décrire des comportements, un background, on avait donné un âge, on lui donne une situation éventuellement personnelle, et surtout un certain nombre de motivateurs. Qu'est-ce qui va aller chercher, de quoi il va avoir besoin en tant que situation ? Ça va permettre, avec aussi un certain nombre d'ateliers de co-création, d'impliquer directement les citoyens et les usagers dans la conception des services publics.

Tu nous le rappelles, les outils tels que les personas sont vraiment au service d'une co-création, c'est ça ?

Alors, ça c'est un outil qui est un peu emblématique, parce que c'est qu'on en parle beaucoup, le design thinking, design sprint, c'est des démarches qui sont un peu plus structurées que ça. Effectivement, c'est ce que je vous ai dit, ça reste des démarches assez techniques, et le marché de l'UGAP il vous permet aussi d'avoir ce type d'accompagnement, un accompagnement qui débute dès le début du projet. Et effectivement, on voit là dans un cadre réglementaire, tel que l'exemple que tu as donné, on peut se dire bon, dans un cadre réglementaire, c'est pas comme quoi on construit un produit et un service qu'on va penser dès le début. Ça reste quand même des outils qui sont utiles, c'est-à-dire que dans un cadre réglementaire, on peut faire une solution simple, moyenne, ou compliquée. Tu nous confirmes que l'ensemble de ces éléments sont adaptables, sont possibles, j'allais dire, de bout en bout pour des offres à la fois AMOA et AMOE.

Alors, ça c'est intéressant, parce que effectivement, ces approches là, il faut qu'elles soient prises dès le début du projet, et finalement, avoir accompagné le projet dans la durée, on a quand même deux faces un peu distinctes. On a la partie Discovery, qu'est-ce qu'on doit faire, comment bien choisir ce qu'on va faire, et la partie délivrer, comment bien produire ce qu'on a décidé de faire. Dans les phases de cadrage, bon, on le répète encore, la collaboration, le fait de faire participer dès le début toutes les parties vraiment du projet, bah ça c'est un critère de succès. Les phases de Discovery, par rapport à un projet classique, sont très courtes, ok, elles n'auront pas le même objectif. On va aller chercher les éléments les plus importants, les plus prioritaires du projet, ce qu'on appelle une approche produit minimum viable.

En fait, dans cette phase, contrairement à une approche classique, on va pas chercher à explorer la totalité des fonctionnalités à produire et d'aller en détail les décrire. On va plutôt réfléchir en termes de résoudre quel problème on doit résoudre et comment le faire avec une solution minimale qu'on pourra livrer très, très vite à l'utilisateur. Ça, c'est plutôt la phase de Discovery. Une fois qu'on a un petit peu défini cela, on passe en face de délivrer. Les phases de construction elles permettent, grâce à l'agilité, de livrer rapidement, très rapidement, régulièrement des versions successives des produits et des services. Et finalement, à chaque fois qu'on livre une version d'un produit, c'est l'occasion un petit peu de voir l'impact de ce qu'on a livré, de récupérer un peu de feedback des utilisateurs, d'avoir ce retour en information, même beaucoup, et là aussi, lieu d'en tenir compte.

C'est vrai qu'aujourd'hui, c'est pareil, cette exploitation du feedback, c'est quand même relativement technique. Les tests utilisateurs, la compréhension des Analytics, des données de navigation, tout ça, en fait, ça donne autant d'opportunités finalement de faire de sélectionner, de choisir. Est-ce qu'on est dans la bonne direction, dans quel cas on continue ? Est-ce qu'on rencontre pas le succès escompté ? Dans ce cas-là, on peut infléchir parce qu'on avait prévu de faire, et faire quelque chose de différent. Et puis bon, bah ça peut aussi ne pas marcher. On peut aussi décider d'arrêter, ça, les décisions d'arrêter un projet, c'est quand on a une vraie maturité de produit. Ça, c'est aussi pour l'instant, c'est plus la panache des escalopes et des start-up, bon, des fois c'est un peu brutal, mais c'est aussi une preuve de maturité. Un peu décider finalement de dire bon, voilà, on est arrivé, le produit fonctionne pas, on l'arrête. Mais on peut aussi considérer que le produit a atteint un bon niveau de maturité, il répond suffisamment correctement aux besoins des utilisateurs. Et dans ces cas-là, on arrête le projet, on dit voilà, le projet a un bon niveau de maturité, le produit, on considère qu'il est terminé. Et ça, c'est important, parce que statistiquement, on sait qu'on utilise qu'une minorité de fonctionnalités d'un service.

Ça prouve que l'expérience prouve que, alors je vais pas exactement les chiffres en tête, et ils évoluent, on utilise en gros 40%, 45% des fonctionnalités d'un système. C'est une vérité statistique, bien sûr, mais ça veut dire que quand même, on a un gros gisement d'économie. Et ce gisement d'économie, c'est aussi ça qui permet d'avoir une approche frugale.

L'agilité permet aussi d'avoir cette flexibilité. Eric, en fait, je suis content que tu sois là et que tu en aies parlé, parce que finalement, tu dis qu'on a commencé un projet alors que la réglementation n'était pas totalement écrite, et ce contexte d'évolution réglementaire et politique est quand même une grande caractéristique des organisations publiques. Finalement, l'agilité, les approches produits, c'est un levier énorme pour pouvoir répondre à ces problématiques.

Ce que je te propose, on va rebondir sur Pierre, qui est notre coach agile de la société Open. Pierre va aborder notre angle depuis le début de cette présentation, où nous essayons de vous montrer avec chacun de nos intervenants une démarche globale, mais avec des focus particuliers. Et là, avec toi Pierre, j'aimerais qu'on parle des bonnes pratiques à mettre en place, et puis Pierre va nous aider à défricher un peu quelques acronymes qui existent, comme les mots OKR, soit, et surtout un mot-clé qui est le mot alignement. Donc, la première question, c'est quelles sont les bonnes pratiques à mettre en place pour engager les acteurs dans une démarche agile?

Quelque part, je vais dire beaucoup de choses qu'on a déjà évoquées et être complètement inscrit dans tout ce qui s'est dit, puisque l'agilité, c'est vraiment cette capacité à s'adapter au fur et à mesure. C'est peut-être démarrer rapidement sans tout maîtriser, sans tout savoir à l'avance, et de s'adapter vraiment au fur et à mesure pour maximiser, finalement, pour réussir à aller dans la bonne direction. Il est nécessaire de créer un fort alignement entre tous les acteurs. Tout à l'heure, Eric, tu parlais de co-construire, d'être ensemble côté, et moi côté Moe, de faire une équipe. Typiquement, ce sont des sujets qui permettent de transmettre les bonnes informations aux équipes pour qu'elles puissent comprendre dans quel objectif elles s'inscrivent et à quoi elles vont contribuer.

Ce mot alignement, il est au cœur de la démarche complètement. Et pour justement pouvoir créer cet alignement, on va avoir de nombreux outils. Moi, je vais vous en parler que de quelques-uns. On en a beaucoup d'autres, mais par exemple, on a cette matrice ou autre sur les forces, les faiblesses, les opportunités et les menaces. C'est un élément intéressant pour partager de manière visuelle et synthétique les enjeux, et donc comprendre, donner du sens à la vision qu'on va porter. Ensuite, on part de quelque chose de concret, d'une interprétation de l'environnement, de ce qui se passe où on se trouve, et du coup, on peut partager une vraie vision. Quel est l'enjeu? Qu'est-ce qu'on souhaite adresser? Dans quel sens on souhaite aller pour pouvoir créer et répondre à un problème qui a été identifié?

Donc, là, j'ai parlé de saute de vision. On va peut-être terminer sur la partie OKR. C'est une pratique. Ce mot, je pense, pas que peut-être un certain nombre d'entre vous qui êtes des experts agiles le maîtrisez parfaitement, mais peut-être pas tout notre auditoire. Donc, on va l'expliquer, si tu veux bien.

Oui, bien sûr. Les Équerres Objectifs et Résultats, c'est tout à fait une pratique qui s'est démocratisée récemment, même si elle est assez ancienne. Mais quelque part, on en parle beaucoup en ce moment. C'est une pratique qui permet de définir des objectifs, des objectifs qui résolvent.

Donc, les objectifs, quel impact on souhaite créer et y associer des mesures tangibles, des choses qui vont nous aider à vérifier qu'on avance dans la bonne direction. Puisque ces mesures, on va pouvoir les percevoir assez tôt et vérifier qu'on atteint bien la cible au travers des mesures. C'est justement pour l'atteindre tout à fait. Voilà, le car, c'est un outil qui nous permet de créer des objectifs sur un temps relativement court, je dirais, c'est 3 mois, mais ça peut être un peu plus. Et ça permet à chacun de savoir comment il peut contribuer, quelles initiatives éventuellement on peut lever pour pouvoir progresser vers ces objectifs-là. À la fois, cet objectif, la notion de temporalité relativement courte et comment pour autour de ces objectifs développer de l'engagement.

Parce que ce qui ressort aussi aujourd'hui de tout ce qui a été dit jusqu'à présent, c'est que ce ne sont pas que des démarches, des process, c'est de l'humain. Et vraiment moi, je l'ai retenu, ce sont des personnes, c'est engager des équipes. Alors, on fait comment pour créer de l'engagement autour des objectifs, Pierre, s'il te plaît?

Du coup, j'ai déjà évoqué peut-être un levier, le sens. On va parler de motivation intrinsèque, tout simplement. Qu'est-ce qui crée de l'engagement? C'est quelque part, c'est que chacun individuellement souhaite contribuer, a envie tous les jours de contribuer à cette atteinte d'objectif. Et donc, le sens est un premier levier important pour savoir quel impact on va pouvoir créer, dans quel contexte on travaille pour pouvoir créer de la valeur. Ça, c'est le premier levier.

Le deuxième levier, ça va être un certain niveau d'autonomie. C'est être en capacité individuellement d'avoir des leviers pour pouvoir prendre des décisions en fonction des informations qu'on a localement. Donc, de pouvoir avoir un certain levier d'impact, d'action, un champ d'action à son niveau. Et le dernier levier, ça va être l'expertise. Être en capacité tous les jours de développer son expertise et de faire en sorte que l'on contribue au maximum de ce qu'on est capable de faire sur notre expertise. Que tous les jours, on apprenne et on avait parlé d'entreprises apprenantes, le cadre apprenant. Et donc, là, ça va être un levier fort si tous les jours, ou si très régulièrement, je découvre des choses, je grandis au travers de la construction d'un service, par exemple. Que tu peux maintenant nous parler d'un autre aspect qui sont les pratiques de délivrer à mettre en œuvre pour atteindre ces objectifs. Voilà, explorons le chant des délivrer.

Alors, c'est intéressant de se remettre dans le contexte aussi de l'histoire du logiciel, parce que le logiciel il y a 40 ou 50 ans, c'était ça n'avait rien à voir. Et c'est pour ça aussi que les phases de construction étaient assez différentes. On avait besoin de beaucoup réfléchir en amont, puisque ça demandait beaucoup d'énergie de construire et de s'assurer que le service était rendu. Aujourd'hui, on a des quantités d'outils, de pratiques qui nous permettent d'aller plus vite et d'être plus de maximiser le travail sur le besoin et de finalement aller plus vite à un impact concret.

Alors bien sûr, on va parler d'automatisation aujourd'hui. Les équipes côté maîtrise d'œuvre, elles ont des outils d'automatisation, alors d'automatisation sur du test logiciel pour s'assurer que quand ça arrive en production bien c'est conforme aux exigences qui avaient été exprimées. On va avoir du test de l'automatisation, pardon, sur de l'intégration, sur du déploiement. Être capable de pouvoir amener un produit rapidement et avec le moins d'effort possible juste en production et déploiement. Donc vraiment, ces phases de tests à différents degrés ça tout à fait de construction et de tests à différents degrés, on avait parlé de métriques comme Sonar ou autre, tout ça c'est complètement automatisé, complètement intégré, et ça fait qu'assez rapidement on va pouvoir déployer et amener un service.

Peut-être un dernier sujet sur les pratiques. On a déjà parlé de Meetup, par exemple, et en vrai, voilà, c'est un autre sujet, c'est de s'assurer que les experts qui travaillent dans ces organisations, là, ce soit, ils collaborent régulièrement ensemble et continuent de développer leur pratique. Qu'ils restent ouverts aussi à ce qui arrive, parce qu'entre il y a 5 ans et aujourd'hui, il y a de nouveaux outils, il y a de nouvelles pratiques, il y a toujours des nouvelles choses à faire. Et donc, ça, ça va favoriser le fait de pouvoir délivrer de la valeur rapidement. Merci beaucoup, Pierre. Alors maintenant qu'on a eu cette vision, j'allais dire des uns et des autres sur différents angles de la démarche de l'agilité pour aider, et je rappelle, on est vraiment là aujourd'hui pour donner des clés, pour montrer les avantages, les bénéfices d'une transformation numérique avec la Gile. Je vais redonner la parole à Eric qui n'a pas eu tout à l'heure, puisque le micro est ouvert, je pense. J'aimerais que l'on va prendre un petit peu une ou deux questions qui ont été mises dans le chat, si c'est possible. Et puis, sinon, moi, j'avais aussi deux petites questions, et j'aimerais, avant de conclure, puisqu'on est encore un petit peu de temps, que les uns et les autres vous réfléchissiez à cela. C'est-à-dire, si je suis aujourd'hui une cliente, une collectivité territoriale, un EPIC, et que je veux initier une démarche agile, tout simplement, par quoi je commence? Parce que vraiment, parfois, on se pose cette question aussi simple. Donc, je vous laisse réfléchir, madame, messieurs.

Prérequis : On a parlé tout à l'heure d'une partie logicielle, on a parlé de problèmes, pas de problème. On a parlé de la notion des équipes, donc voilà par quoi commencer, petit 1 et 2. Est-ce qu'il y a des prérequis ? Mais avant, je vais redonner la parole à Eric.

Eric, pour que tu nous fasses part de ton retour sur ce qui a été dit précédemment. Je voulais juste apporter une précision, parce que peut-être, enfin, nous sommes dans un cadre régalien où tout est basé sur du droit. Donc, la loi est souvent un peu en amont, enfin nécessaire à l'accomplissement de taxes. Donc, je voulais juste réagir sur ce point. C'est qu'on a toujours un cadre dans lequel on opère. En fait, une mission ou une chose comme ça. Donc, dans ce cadre-là ensuite, on a, entre guillemets, la possibilité de d'être assez libre dans notre cible. Mais il y a toujours un cadre. C'est juste pour réagir à la petite phrase de tout à l'heure parce que c'est peut-être fait réagir certains des collègues. Je crois que ce qui est important, c'est alors je vais utiliser cette métaphore. C'est qu'avant de passer à l'agile, il faut un tout petit peu plus, plus fort. Très bien, je tente de parler un peu plus fort.

Un point important, je dirais en quelques mots rapides, c'est qu'il va falloir aussi désapprendre un certain nombre pour ceux qui ont déjà travaillé depuis un certain temps dans le numérique. Aujourd'hui, je rappelle le Cloud est un accélérateur. Toutes les pratiques qui ont été citées tout à l'heure, qui sont des accélérateurs techniques et des accélérateurs pour réaliser en fait un projet, une opportunité pour l'agilité. Donc, il va falloir désapprendre pour mieux réapprendre à faire, à faire justement, mettre en œuvre ses pratiques. Donc, j'ouvre un chemin à la discussion aussi sur la formation qui pourrait être abordée à un moment donné.

Prendre des apprendre et puis c'est contraintes, les contraintes légales réglementaires sont essentielles dans le cadre de des questions qui nous sont posées dans le chat. Il y a un point qui a été mentionné, notamment comment convaincre la gouvernance de l'administration publique des valeurs ajoutées. Je ne dis pas seulement de là, mais des valeurs ajoutées de l'agilité et puis de l'urgence. Donc, il y a deux éléments dans cette question. Il y a à la fois les valeurs ajoutées et puis l'urgence de la démarche. Alors, je laisse la parole à l'un d'entre vous pour peut-être voilà nous faire part de ces de son feedback sur les valeurs ajoutées et l'urgence de d'y répondre aujourd'hui. En gros, pourquoi la Gille ici est maintenant.

Juste, je vous invite à consulter la décision en Capri du Premier ministre qui a été reprise récemment, qu'on appelle l'approche cloud au centre qui met justement l'agilité au cœur de la construction des futurs services numériques. Voilà, déjà pour donner le nom.

En fait, pour une transformation, il faut toujours une motivation. Donc, ça, c'est quand même un élément important aujourd'hui. Effectivement, on a des contraintes budgétaires qui sont présentes dans le service public, qui sont d'ailleurs présentes dans d'autres secteurs, et en général, ça reste un des facteurs principaux qui poussent une organisation à se transformer. Pour autant, ce n'est pas forcément suffisamment nécessaire. Donc, on a plusieurs possibilités pour commencer à engager une transformation. La première, on a des séminaires spécifiques qu'on organise pour des execs, pour des dirigeants. Donc, on va aussi des dirigeants d'entendre le service public, qui permettent un peu, on commence par essayer de convaincre vers le haut, faire toucher la matière, en fait. On parle beaucoup de Game bar depuis tout à l'heure, le fait d'aller sur le terrain, d'aller constater, d'aller manipuler, d'aller expérimenter, en fait, on fait ça.

Et ça, ça permet quand même déjà de commencer à poser des concepts en tête, et après une DSI, au niveau d'une DSI, on sait, ou d'un service numérique, on a déjà en fait des leviers qui permettent de faire des premières expérimentations. Et le fait qu'on a des expérimentations qui commencent à montrer des vrais résultats concrets tangibles, ça c'est important, en fait, de bien quand on recommence une transformation, de bien se dire voilà, on fait cette transformation, parler donc à l'air tout à l'heure qu'est-ce qu'on se fixe comme objectif de cette transformation, de ce pilote là, on se base sur de l'existant, on rebondit sur sur certaines choses qui fonctionnent aussi et on s'appuie sur les DSI.

S'appuyer sur les DSI, c'est sûr que c'est des méthodes aujourd'hui, 95% de nos clients, c'est ce qui est sorti lors du sur le dernier Stephen gel, 95% des entreprises qui ont été font partie de cette étude déclare utiliser l'agilité. OK, donc ça commence à être quand même quelque chose qui est très répandu. Valoriser ces initiatives au niveau d'une DSI, au niveau d'une administration, de l'organisation publique, bah ça, c'est quand même un bon moyen de commencer à initier ce dialogue. D'accord, je vois que Pierre a un mot à rajouter, je t'en prie, vas-y dis-nous Pierre, partage ton avis aussi.

Je voulais juste rebondir sur ce sujet parce que je pense qu'il y a un changement de paradigme en termes de gestion du risque, c'est-à-dire que quand on est sur des méthodes plus anciennes, plus habituelles, on pilote du risque au travers de notre plan, alors qu'aujourd'hui on va piloter du risque au travers du produit qu'on observe régulièrement et ça en termes de de confiance, on parlait de confiance, c'est vrai que c'est un sujet extrêmement important, ce qui met aussi effectivement des attentes importantes sur les équipes qui réalisent et donc c'est pour ça qu'on va on va développer des pratiques et des choses performantes en fait, des capacités de performance pour délivrer des choses, des produits rapidement. Donc là, on a bien ces deux idées, d'une part la rapidité qui est un élément essentiel et d'autre part, la notion de performance.

Je vois qu'on a une autre question qui nous est posée sur le chat, notamment pour atteindre vos niveaux de qualité, ces niveaux de qualité attendus, mettez-vous en place des pratiques kraft au sein de vos projets ? Alors, tout le monde ne sait pas ce que c'est qu'une pratique kraft, donc on va déjà essayer de d'expliquer rapidement, et puis justement cette notion de niveau de qualité attendue.

Je viens prendre alors on va laisser Olivier donc en train de mettre en place ces pratiques dans le projet sur lequel je travaille. Alors, kraft donc en anglais, craftsmanship, c'est l'artisan, c'est-à-dire, c'est quelqu'un qui maîtrise son art du début jusqu'à la fin, c'est un grand couturier qui va prendre des mesures et qui va faire donc là un logiciel sur mesure et faire de A à Z. Une équipe agile, c'est une équipe qui est plus proche de l'artisanat, donc qui avec toutes les compétences peut faire un produit de A à Z, contrairement donc à l'industrialisation, on a des équipes spécialisées. Donc, les pratiques de TDD, ces tests driven développement, ça va amener énormément de qualité et de gain de temps. Comment ? Au lieu de spécifier avec des phrases qui pourront être plus ou moins interprétées de différentes façons par les équipes, les analyses qui vont faire des allers-retours avec les métiers pour comprendre ensuite les développeurs et qui vont essayer de comprendre ce que ça veut dire et puis les testeurs, etc. On voit que là le process comment déjà a donc pu être simple, mais à ce complexifier. Voilà, le TDD va être une technique déjà avec les récits utilisateurs de formaliser avec une syntaxe claire et comprise partout en tant que usager, je veux. Alors, ça c'est la User Story, je veux accéder à tel service afin de, et l'objectif. Et derrière, on va formaliser les tests, étant donné telle situation, quand je fais telle action, j'ai tel résultat, avec des exemples. Et ça, là on gagne du temps, c'est qu'on le fait avant en amont du développement de ces de ce récit utilisateurs. Donc, on va se mettre dans un état d'esprit de comportement d'usager, et on va spécifier par exemple d'accord. Alors, beaucoup la qualité, le résultat de tout ça, c'est ce qu'on disait tout à l'heure, de la qualité de la performance, d'accord, on va développer plus vite parce qu'il y aura moins d'aller-retour, moins d'ambiguïté, et on peut automatiser les tests facilement.

Merci beaucoup Olivier. Alors, puisque nous arrivons, ça passe très vite cette heure que nous avons eu ensemble, nous arrivons à la fin, ou presque, de ce webinaire de l’ugap sur l'agilité pour accompagner les transformations numériques de la fonction publique au sens large, l'ensemble des acteurs. Je vais me retourner maintenant vers la personne qui a ouvert ce webinaire, qui est Eric Sicowski, notamment Eric qui est le chargé d'affaires P2i, c'est-à-dire prestation intellectuelle informatique de l’ugap, et pour lui demander, merci Eric, de nous rappeler quels sont les bénéfices ou les trois bénéfices du vecteur contractuel du GAP pour appréhender cette agilité pas les meilleures conditions. Merci Alice.

Les bénéfices, on a parlé tout au long de ce webinaire évidemment d'agilité. Donc, j'aurais tendance à dire que le premier bénéfice, c'est d'essayer d'accélérer la mise, la mise en œuvre, la mise sur le marché des applications dont ont besoin les sphères publiques pour accélérer sa transformation digitale. Donc, de ce fait, nous nous participons à raccourcir le processus et à faire en sorte que depuis l'expression de besoin jusqu'à jusqu'au démarrage des prestations, nous puissions tout accélérer et faire en sorte que en trois semaines les projets puissent démarrer. Alors, je pense qu'Eric pourra pour en parler, puisque de rapidité est essentielle. Absolument, ça c'est un premier point, premier point essentiel, la rapidité dans la phase de démarrage, absolument. Deuxième point, c'est évidemment l'efficience de l'ensemble du processus, qui nous permet de faire profiter à la sphère publique des coûts optimisés. Je vais dire ça comme ça, puisque encore une fois, nous avons beaucoup de besoins, nous avons des beaucoup de titulaires de marché qui nous accompagnent pour délivrer ses prestations. Donc, nous proposons des prestations à coût optimisé, et puis je dirais que deux autres points, c'est d'abord la sécurisation des projets dans le cadre réglementaire, puisque nous affranchissons nos bénéficiaires de cette de cette réglementation, nous la prenons à notre charge, nous l'avons évacuée pour les bénéficiaires, et donc nous sommes très clairement dans le respect du code des marchés publics. Et enfin, dernier point, nous avons une équipe d'une dizaine de Chargés d'Affaires spécialisées, donc en prestation intellectuelle informatique, qui accompagne encore une fois de bout en bout, c'était il y a vraiment du démarrage de l'expression de besoin jusqu'à le service fait en fait du projet et qui sont là au quotidien, donc proches de nos bénéficiaires. Et j'ajouterai sur l'ensemble du territoire, c'est-à-dire c'est un point essentiel à rappeler ici aussi, c'est et ça sera je pense la conclusion de ce webinaire, que l'agilité, comme vous avez pu le comprendre l'entendre avec toutes les personnes qui m'entourent aujourd'hui, l'agilité c'est aujourd'hui c'est ici et maintenant.

L'agilité est là pour vous aider quel que soit la sphère publique que ce soit une collectivité territoriale, un ministère, comme nous l'avons entendu, un épique, un établissement public, par un public hospitalier. C'est aujourd'hui et maintenant. C'est une chance pour vous tous, c'est également, j'allais dire, une cible, on a parlé un objectif à atteindre et cela va aider l'ensemble sur l'ensemble du territoire national, avec le vecteur contractuel du GAP, d'atteindre cet objectif. Et pour tout cela, et moi je vais vraiment, je tiens à dire aujourd'hui, et bien pour tout ça, il y a derrière des personnes, des humains, il y a l'équipe des chargée d'affaires de L’ugap, mais il y a également l'équipe des partenaires de Lugaves, qui sont autour de moi, autour de cette table, et je le répète, il y a quatre Gemini, d'une part, il y a winepoint, il y a Atos, et il y a open, c'est-à-dire que de bouses en bout, depuis la MOA, l'assistance à maîtrise d'ouvrage, jusqu'à la MOE, l'Assistance à Maîtrise d'Oeuvre, nous sommes tous là pour vous aider, pour vous accompagner, quel que soit votre niveau de maturité, quel que soit votre projet, puisque c'est ce que nous avons entendu aujourd'hui, nous pouvons y aller, vous pouvez y aller, et ce serait la conclusion, n'hésitez plus aujourd'hui, retrouvez-nous retrouver du GAP, retrouvez L’ugap sur le site de L’ugap avec les prestations un télés prestations intellectuelles et informatiques de L’ugap, retrouvez aussi l'ensemble des partenaires, et donc je citerai de nouveau Capgemini, ou à open, nous avons eu tous le plaisir d'organiser ce webinaire pour vous aujourd'hui, nous espérons que vous aurez appris, et en tout cas que vous aurez découvert un certain nombre d'aspects et d'angles sur lequel vous avez envie de vous projeter, et tout ce que j'ai envie de dire pour conclure c'est merci de votre écoute, merci d'avoir été avec nous pendant cette heure, merci Madame, merci messieurs d'avoir préparé ce projet, merci à Lugap de l'avoir mise en œuvre, de l'avoir lancée, et je l'espère un très bientôt pour un prochain webinaire, merci et bonne journée, au revoir. Je

sais pas si on est à tonton voilà ce que je voyais la lumière allumée donc je me disais il y a encore Ugap mais il y a également l'équipe des partenaires de L'Ugap qui sont autour de moi, autour de cette table, et je le répète, il y a quatre Gemini, d'une part, il y a winepoint, il y a Atos, et il y a open, c'est-à-dire que de bouses en bout, depuis la MOA, l'assistance à maîtrise d'ouvrage, jusqu'à la MOE, l'Assistance à Maîtrise d'Oeuvre, nous sommes tous là pour vous aider, pour vous accompagner, quel que soit votre niveau de maturité, quel que soit votre projet, puisque c'est ce que nous avons entendu aujourd'hui, nous pouvons y aller, vous pouvez y aller, et ce serait la conclusion, n'hésitez plus aujourd'hui, retrouvez-nous retrouver d'UGAP, retrouvez L’ugap sur le site de L’ugap avec les prestations un télés prestations intellectuelles et informatiques de L’ugap, retrouvez aussi l'ensemble des partenaires, et donc je citerai de nouveau Capgemini, ou à open, nous avons eu tous le plaisir d'organiser ce webinaire pour vous aujourd'hui, nous espérons que vous aurez appris, et en tout cas que vous aurez découvert un certain nombre d'aspects et d'angles sur lequel vous avez envie de vous projeter, et tout ce que j'ai envie de dire pour conclure c'est merci de votre écoute, merci d'avoir été avec nous pendant cette heure, merci Madame, merci messieurs d'avoir préparé ce projet, merci à L’Ugap de l'avoir mise en œuvre, de l'avoir lancée, et je l'espère un très bientôt pour un prochain webinaire, merci et bonne journée, au revoir.

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